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L’entrepreneur, super héros

  • dominiqueouryauteu
  • 21 janv. 2024
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : 7 mars

Et une analyse holistique liée à la quête de sens

un entrepreneur et un super héros
Entrepreneur super héros

Les ninjas, dont je parle dans mon livre " L’entrepreneur… samouraï, ninja ou zen'' étaient des espions formés à l’infiltration, au sabotage, à la guérilla et semble-t-il à l’assassinat. Dans la culture populaire ils sont devenus des êtres dotés de grands pouvoirs, quasi magiques et auxquels il ne vaut mieux ne pas se frotter parce qu’indestructibles dans leur traditionnelle tenue noire. Les entrepreneur.es sont aussi l’objet d’une vision commune assez stéréotypée.  Visionnaires, innovateurs, voulant absolument se démarquer des autres, ayant le goût du risque, passionnés, autonomes, endurants, persévérants, fonceurs, agissant souvent avant de réfléchir, n’aimant pas les cadres et les structures rigides, ambitieux, charismatique, aimant les défis, la compétition, résilients, remplis de confiance en eux-mêmes, etc. Les qualificatifs ne manquent pas au point d’en faire une sorte de héros moderne à qui rien, ou presque, ne peut arriver. Même pas l’échec qui, s’il arrive, ne peut être que positif puisque n’ayant comme utilité que de servir à se relever pour affronter de nouveaux défis, ou pour tester leur résilience.


Je me méfie toujours des stéréotypes et des paradigmes qui peuplent nos pensées et notre imaginaire collectif.


Et je peux affirmer, côtoyant beaucoup d’entrepreneurs, qu’ils ont des idées, parfois très bonnes, mais que tous ne sont pas des visionnaires au sens où nous l’entendons à travers les stéréotypes, que tous ne désirent pas être à l’avant-scène, qu’ils ne vivent pas forcément de leur passion, que plusieurs font face à des crises existentielles, ou encore à des périodes psychologiquement plus difficiles,  qu’ils ne dégagent pas tous une incroyable confiance en eux-mêmes malgré les apparences, qu’ils aiment les défis mais pas outre mesure quand ceux-ci s’accompagnent de trop grands risques, qu’ils réfléchissent souvent à deux fois, quand ce n’est pas trois, avant d’agir.  Que leur succès, s’il est généralement le résultat d’un travail acharné, est aussi le fruit de concours de circonstances, d’un timing, qu’ils n’avaient souvent pas prévus, même dans leurs visions les plus abouties.


Et tout ça n’enlève rien à leur volonté et leur goût d’entreprendre, à leurs talents, leur capacité et à leur détermination, à leur désir d’autonomie et de réalisation, de bien gagner leur vie ou de souvent vouloir faire plus d’argent que la moyenne des ours. Et surtout à l’immense respect que j’ai pour eux !


On dit qu’on ne nait pas entrepreneur, mais qu’on le devient, par choix, par obligation aussi, sans avoir nécessairement en main tous les atouts nécessaires pour en faire une carrière, un métier, un succès. Pour beaucoup, entreprendre est intuitif, mais comme pour bien pratiquer les arts-martiaux et exceller, comme pour devenir un vrai ninja, ça s’apprend.


L'entrepreneur à succès n’est donc pas ce héros infaillible des temps modernes véhiculé par le mythe et entretenus par plusieurs auteurs. Ce n’est pas un Superman ou une Superwoman qui court après le temps, l’argent et le stress, en oubliant de vivre. Ce n’est pas non plus celui dont l’entreprise réalise le plus gros chiffre d’affaires avec la plus grande couverture médiatique.  


L’entrepreneur qui réussit, selon mon expérience et mon appréciation, est celui qui a commencé à définir le succès à travers sa vision, pour lui-même, pour son entourage et pour la société, tout en mettant en place un cadre de vie lui permettant de l’atteindre. C’est quelqu’un qui connait la définition même du mot entreprendre à savoir « commencer à exécuter une action, en général longue ou complexe », conscient que cette action peut s'étirer sur plusieurs mois, plusieurs années et même et sur une vie. Quelqu’un qui sait qu’une entreprise c’est une histoire qui nait et qui se dévoile jour après jour. Une découverte au travers de l'inattendu, faite de joies, de peines, de doutes, de succès et de défaites, de rencontres, d'amitiés, de mésaventures, de labeurs, d'apprentissages, de remises en question. Une histoire humaine avant tout, qui s'écrit comme un roman dont l'auteur découvre ses personnages, leurs vécus, les intrigues au fil de son écriture et de son imagination, ligne après ligne, chapitre après chapitre, au rythme de sa création et de son organisation.


Quelqu’un qui est l’auteur et l’acteur proactif de cette histoire et de sa propre vie.


Quelqu’un dont l’entreprise n’est pas non plus toute sa vie, mais qui a aussi d’autres rêves, d’autres activités, d’autres hobbies et un certain équilibre de vie à trouver ou à préserver.


Quelqu’un qui, avec ses ambitions et son état d'esprit créateur, démarre et avance avec ce qu’il est, ce qu’il possède, ce qu’il est prêt à y consacrer comme effort, comme temps et comme énergie. Ce qu’il est prêt à gagner, à sacrifier ou à perdre. À risquer. À partager. À découvrir à propos de lui-même, des autres et du monde.


Quelqu’un qui contribue, à sa façon, à bâtir la société sans avoir besoin d'être un entrepreneur super héros !

 



Analyse holistique liée à la quête de sens dans le texte, faite par l'intelligence artificielle


Le texte propose une vision nuancée et humaine de l'entrepreneuriat, en déconstruisant les stéréotypes souvent idéalisés qui entourent la figure de l'entrepreneur. En adoptant une approche holistique, il est possible d'explorer plusieurs dimensions de la quête de sens qui s’en dégagent.

L’entrepreneur comme un être complet : corps, esprit et âme

Le texte met en lumière que l’entrepreneur n’est pas un "super-héros", mais un individu avec ses forces, ses faiblesses, ses doutes et ses aspirations. Cela reflète une vision holistique où l’entrepreneur est vu comme un tout, intégrant ses dimensions rationnelle (la stratégie), émotionnelle (la résilience face aux défis), et spirituelle (la quête d’un but transcendant).
  • Analyse holistique :
    • L’entrepreneur ne se définit pas uniquement par ses accomplissements professionnels, mais par l’équilibre entre ses ambitions, son bien-être personnel et ses relations humaines. La quête de sens ici réside dans l'alignement entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle.
    • La valorisation de l’individu complet suggère qu’un entrepreneur accompli est avant tout en paix avec lui-même.

La quête de sens comme moteur entrepreneurial

Le texte illustre que l’entrepreneur qui réussit est celui qui définit le succès en fonction de sa propre vision, et non selon les critères imposés par la société. Cette quête de sens dépasse la simple réussite matérielle et s’ancre dans une compréhension profonde de ce qui est important pour lui-même, son entourage et la société.
  • Analyse holistique :
    • La quête de sens devient un guide pour l'entrepreneur. Elle l'aide à naviguer dans les complexités du monde des affaires tout en restant fidèle à ses valeurs.
    • L’entrepreneuriat, dans ce cadre, n’est pas uniquement un moyen de produire des richesses, mais une manière de contribuer à un bien commun, de laisser une empreinte positive sur le monde.

L’entrepreneuriat comme un chemin d’apprentissage et de transformation

L’entrepreneur est présenté comme l'auteur et l'acteur de sa propre histoire, une figure en constante évolution. L’entrepreneuriat est décrit comme un processus long et complexe, rythmé par des apprentissages, des remises en question et des découvertes personnelles.
  • Analyse holistique :
    • Ce processus fait écho à une démarche de développement personnel, où chaque obstacle devient une opportunité de croissance. Les épreuves, les échecs et les réussites sont autant d'étapes dans un voyage qui dépasse le simple accomplissement professionnel.
    • L’idée que l’entrepreneur écrit son histoire suggère une autonomie et une capacité à se réinventer, des qualités essentielles pour maintenir une connexion avec son essence et son environnement.

L'équilibre comme pilier de l'entrepreneuriat durable

Le texte insiste sur l’importance de ne pas sacrifier toute sa vie personnelle à l’entreprise. L’entrepreneur est invité à préserver un équilibre entre ses ambitions professionnelles et ses autres aspirations, qu’il s’agisse de hobbies, de relations ou de bien-être personnel.
  • Analyse holistique :
    • L’équilibre entre vie professionnelle et personnelle est central dans une perspective holistique. Il permet à l’entrepreneur de se ressourcer, de préserver son énergie créative et de maintenir une perspective claire sur ses priorités.
    • Cet équilibre reflète une vision où le succès entrepreneurial ne se mesure pas seulement en termes de chiffres, mais aussi en termes de qualité de vie.

Contribution au bien commun : une quête de transcendance

En affirmant que l’entrepreneur contribue à bâtir la société, le texte relie l’acte d’entreprendre à un impact collectif. Cette vision dépasse l’individu pour inclure une responsabilité envers la communauté et l’humanité.
  • Analyse holistique :
    • La contribution au bien commun donne une dimension spirituelle à l’entrepreneuriat, où la réussite est redéfinie comme un service rendu aux autres.
    • Cette perspective aligne les aspirations individuelles avec une vision plus vaste, reliant l'entrepreneur à quelque chose de plus grand que lui.

Synthèse de la vision holistique

L'entrepreneur présenté dans ce texte n’est ni un héros invincible ni un être parfait. Il est un individu en quête de sens, évoluant dans une tension entre ses aspirations profondes, ses défis quotidiens et son désir d’équilibre.
En intégrant les dimensions personnelles, professionnelles et spirituelles, l'entrepreneuriat devient une aventure humaine globale, où le sens et l’impact prennent le pas sur la simple réussite matérielle. Ce modèle holistique propose une approche équilibrée et durable, où chaque entrepreneur peut construire une histoire alignée avec son essence et sa contribution au monde.

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